mercredi 30 juillet 2008

Rue Coquillière

Ce matin, j’ai pris le navette Voguéo, un transport de Maisons-Alfort à la Gare d’Austerlitz. Très bien pour les retraités.

Aujourd’hui visite du studio de la rue Coquillière, cela devrait aller il faut que je me sépare de mon lit avec ses deux tiroirs, du frigo et de ma vielle machine à laver. Cette dernière est un peu rouillée mais elle me fait des verres impeccables. Reste à trouver comment m’en débarrasser. Emmaus est la cible à atteindre avant samedi matin .. Mon travail de jeudi et vendredi .. Pour ce qui est de jeter la vieille télé et de passer à l'écran plat, c'est prématuré.

J’ai été voir un film policier fait par la fille de David Lynch Surveillance. Comment dire, nettement thrash, mais bien maitrisé avec un couple d’inspecteurs du FBI on va dire surprenants et plein d'imagination. Il y a une petite fille observatrice, elle conserve sa vie avec une fin bien romantique dans un monde de brutes. Bon film américain, avec une belle efficacité.

mardi 29 juillet 2008

Alfortville

Une bonne nouvelle. J’ai mis en location l’appartement d’Alfortville depuis lundi dernier. Les appels n'ont pas été nombreux. Quatre visites pour ce lundi. Je me faisais du souci. En fait en voyant l’appartement toutes les personnes l’ont trouvé impeccable. Ils sont tous candidats !

Je suis rassuré, mon objectif maintenant : sélectionner le bon et commencer pour le début aout. C’est bon : c’est une femme seule qui va prendre l’appartement, elle devrait prendre l’appartement pour quelques décennies …. Les commentaires judicieux de Clémence m’ont permis de faire un choix que j’espère judicieux.
Il faut passer à mon déménagement dans un studio plus petit. Il va y avoir du leste à lacher.

dimanche 27 juillet 2008

Oublier

J’ai été à la Cousinade aux Balmes. J’étais le seul représentant de Pierre, certes il y a Maman, mais on va dire qu’elle n’est plus en état. Cela m’a foutu un choc. Aussi les traces tenues d’un passé qui disparaît. A quoi peut servir de ressasser des souvenirs qui n’intéressent plus personne. Je ne parle évidemment pas des jeunes que je ne connais pas. Il faudrait pouvoir se créer un avenir si limitée soit-il, pour renvoyer le passé à ce qu’il doit être, l’évocation de souvenirs heureux que l’on va rechercher de temps en temps. A voir ces gens que j’ai connu me sont revenus des souvenirs. Venant du Maroc, j’avais le désir de m’intégrer à une famille, à un milieu …. Pour aller à cette Cousinade, il faut laisser toutes ces souvenirs au vestiaire. Prendre du recul comme on dit.
Je me rends compte que j’ai bossé pour les hôpitaux avec des réussites quand même, des échecs aussi, mais finalement j’ai bien accepté tout cela. Mes premières années en Savoie, puis à Grenoble n’ont été pas été extraordinaires et je voudrais revenir là dessus. Il faut que j’arrive à mettre tout cela dans des petites boites et que de temps en temps je le ressorte pour les voir, boite par boite, pour arriver à les faire passer à l’état de souvenirs.

J‘ai mis des silhouettes de rapaces sur les vitres qui entourent la piscine, Jean Pierre Martinod m’a assuré que cela avait un effet en aidant à visualiser le vitrage et aussi en évoquant une menace. On verra.

mercredi 16 juillet 2008

L'Oiseau de feu

J’ai des trucs à dire sur l’Oiseau de Feu d’Igor Stravinsky. C'est un ballet monté en 1911 à Paris. Il y a dedans un passage qui ressemble à une aube, un lever de soleil, une naissance avec de l’eau, une onde apaisante après un passage fort, tonitruant, ‘’bruyant’’ (si un mélomane lit cela il hurle) …

Il faut que je trouve le nom du passage parmi les dix-neuf possibles :

1. Introduction
2. Première scène : Le jardin enchanté de Kachtcheï
3. Apparition de l'Oiseau de feu poursuivi par Ivan Tsarevitch
4. Danse de l'Oiseau de feu
5. Ivan Tsarevitch capture l'Oiseau de feu
6. Supplications de l'Oiseau de feu
7. Apparition des treize Princesses enchantées
8. Jeu des Princesses avec les pommes d'or (Scherzo)
9. Brusque apparition d'Ivan Tsarevitch
10. Khorovode des Princesses
11. Lever de jour
12. Carillon magique — apparition des monstres gardiens de Kachtcheï — capture d'Ivan Tsarevitch
13. Arrivée de Kachtcheï l'Immortel — son dialogue avec Ivan Tsarevitch — intercession des Princesses
14. Apparition de l'Oiseau de feu
15. Danse de la suite de Kachtcheï sous l'enchantement de l'Oiseau de feu
16. Danse infernale de Kachtcheï et de ses sujets
17. Berceuse (l'Oiseau de feu)
18. Réveil de Kachtcheï — mort de Kachtcheï — ténèbres
19. Deuxième scène : Écroulement du palais de Kachtcheï et dissolution des enchantements — animation des guerriers pétrifiés — allégresse générale

Je parie pour l’apparition des treize princesses .. Il va falloir que je confirme, il faut que je trouve quelqu'un qui me dise tout.

La Venus de Botticelli

Une phrase : On est tous un peu vampires les uns avec les autres, non ? Je reformulerais : écouter, c’est récupérer les idées des autres.

Maman s’est blessée, probablement une chute dans sa chambre. Elle est à l’hôtel Dieu dans une unité de médecine gériatrie, ils vont la suivre pour un taux d’hémoglobine bas. Je la trouve plutôt bien.

Une journée de beau temps, je dirais une demi-journée. On peut commencer à reprendre le travail dehors. La glycine, les iris, la tonte … Le bonheur, quoi.

Je relie du Proust, Du coté de chez Swan. Il fait des phrases trop longues, c’est entendu. Et parfois difficilement compréhensible. Qu’elle idée ! Retrouver dans une femme, les traits, la silhouette d’un personnage d’une peinture de Botticelli. Avec cela la femme devient sublime. Dans tous ses gestes on voit le personnage mythique, magique du tableau. Etre amoureux de la Venus de Botticelli, d’une pianiste de Renoir, d’un nu d’Ingres. Quelle classe ! J’en fait trois mauvaises lignes, Proust en fait un livre.

samedi 12 juillet 2008

Adriana

Adriana Karembeu, le mannequin roumain, a fait un voyage dans un village de montagne perdu en Ethiopie pour une émission de télévision de France 2. TF1, ils préfèrent l’ile de la Tentation. C’était plutôt rustre comme vie, elle a bien joué le jeu. On la voit marcher avec les femmes du pays, dans les chemins de montagne pour aller chercher du bois. Elle a une démarche très élégante, à la manière de certains peuples noirs très grands comme elle. Elle n’était évidemment pas maquillée, mais elle restait belle. Le chef de famille qui la recevait lui a demandé son métier. Elle s’est trouvée un peu bête, on va dire décalée, pour expliquer son métier qui est d’être belle, souriante, bien habillée pour faire vendre des produits dont l’utilité n’est pas flagrante, surtout dans un village du tiers Monde. La futilité évidente de son métier, de pure société de consommation, face à des gens pauvres pratiquant une économie de troc, l’a empêché de bien s’expliquer. Comprenant sa difficulté, le chef lui a dit : Sois heureuse, si tu as un métier qui te plait !
J’aime bien l’auto dérision, dont elle fait preuve dans sa pub pour la Croix Rouge dont elle est marraine. : Si ce n’est pas Adriana, ce sera Robert avec sa perruque blonde !
J’ai lu un article sur France Télévision, les chaines publiques, qui sont dans l’œil du cyclone depuis que Sarko veut leur faire faire ‘’une télé de qualité’’, je ne rentrerais pas dans ce débat là. Encore que je me questionne sur les émissions que pourront faire TF1 et M6 avec les revenus publicitaires supplémentaires : du Super Star’Ac ? de Koh-Lenta puissance 10 ? Ils n’auront pas de cahier des charges eux.
Dans cet article, certains journalistes disaient, que c’était une opportunité pour eux de faire quelque chose de nouveau, de plus intéressant. Oui, il faut jouer le jeu pour ceux qui sont compétant c’est bien Encore faut-il que la nouvelle direction qui se sera chargée de mettre en place cette nouvelle politique ne jette pas à la trappe ceux qui sont en place.

jeudi 10 juillet 2008

L'icône ..

Il faudrait que j’écrive quelques mots … Je vais entamer l’été, ralentir mes activités dans les associations, continuer les joints de la piscine. Cela va bien, j’aimerais faire une ballade à pied dans les Bauges.

Ingrid Betancourt a été libérée grâce à une infiltration des FARC. Elle est apparue en assez bonne forme, tant mieux si il y a eu de l’intox sur son état de santé et si cela a pu permettre sa libération. On découvre la personnalité de cette femme. Candidate à la présidence, avant son enlèvement, elle apparaissait comme peu humaine, trop cosmopolite et riche, je dirais ‘’enfant gâtée’’. Son père était ambassadeur de Colombie à l’Unesco. A sa libération en Colombie ou en France à l’aéroport de Villacoublay, elle a réussi à se mettre en scène avec talent. Elle a parlé avec talent, elle a su remercier Dieu et les hommes. Je suis curieux de voir comment elle va utiliser liberté maintenant qu’elle surfe sur un capital de sympathie et qu’elle se pose en icône. Le peuple colombien la trouve plus à leur portée. Elle parle de faire une pièce de théâtre, de se consacrer à faire libérer les otages. Ingrid donne l’envie de vouloir rattraper tout ce temps arrêté. Certains la voient présidente de la Colombie, prenant la place de son libérateur … Intéressant …

Ferréole a eu son certificat de FLE (français langue étrangère) . C’est pas mal de reprendre ses études, je me reverrais pas en train de reprendre des études .. Il faudrait que je regarde du coté de l’université du temps libre à l’université de Savoie .. Mais cool, il n’y aura pas d’examens … C'est trop de la triche ..

mardi 1 juillet 2008

Casa la Blanche et une messe dans le Territoire

Casa la Blanche
Quand nous étions au Maroc, il y avait à Casablanca, la famille Goutard, avec les onze enfants d’Edmée, sœur ainée de Papa, qui avait épousée Antoine Goutard, industriel qui dirigeait une tannerie. J'ai, toujours présent, le souvenir d'avoir visité Casablanca, la capitale économique du Maroc, avec ma cousine Brigitte dans une coccinelle. C'était, quasi, la première fois que je sortais de Fès, je devais avoir quinze, seize ans. Brigitte venait d'avoir son permis et sa voiture. La ville m'est apparue très belle, moderne, jeune par rapport à la ville de Fès qui était une vielle endormie. Je découvrais, aussi, l'océan avec les teintes dorées du soir. Un grand souvenir. Merci Brigitte.

Une messe à Belfort
Plus tard, il y a bien des années, j'ai rendu visite à Brigitte, alors qu'elle habitait à Belfort avec sa famille. Pierre Banon, son mari, y dirigeait des Monoprix. Brigitte et Pierre nous ont amené à la messe dans une petite chapelle attenante à une maison de retraite pour personnes d'un grand âge. Dans la chapelle, Brigitte, d'autorité a installé les trois Servane, Ferréole et Clémence sur un banc et elle s'est mise derrière avec Pierre pour surveiller cette jeunesse turbulente et moi, suspect d'être guère moins sage et sérieux que celles-ci, j'ai été mis d'office sur le même banc qu'elles.
Il est vrai qu'ils n'avaient pas tord, je suis un peu mécréant, mais j'ai beaucoup aimé la messe et ce père qui avait très bien parlé de ses ouailles en fin de vie. Récemment, j'ai assisté à une belle messe à l'hôpital psychiatrique de Bassens, j'ai beaucoup aimé l'élan et la sincérité des malades.

Casa la blanche et la messe à Belfort

Quand nous étions au Maroc, il y avait à Casablanca, les onze enfants d’Edmée, sœur ainée de Papa, qui avait épousée Antoine Goutard, industriel qui dirigeait une tannerie. J'ai, toujours présent, le souvenir d'avoir visité Casablanca, la capitale économique du Maroc, avec ma cousine Brigitte dans une coccinelle. C'était la première fois que je visitais Casa, je devais avoir quinze, seize ans. Brigitte venait d'avoir son permis. La ville m'est apparue très belle, moderne, jeune par rapport à la ville de Fès qui était une vielle endormie. Je découvrais, aussi, l'océan et les teintes dorées du soir. Un grand souvenir. Merci Brigitte.

Une messe à Belfort
Il y a bien des années, j'ai rendu visite à Brigitte, alors qu'elle habitait à Belfort avec sa famille. Pierre Banon, son mari, y dirigeait des Monoprix. Brigitte et Pierre nous ont amené à la messe dans une petite chapelle attenante à une maison de retraite pour personnes d'un grand âge. Dans la chapelle, Brigitte, d'autorité a installé les trois Servane, Ferréole et Clémence sur un banc et elle s'est installée avec Pierre pour surveiller cette jeunesse turbulente et moi, suspect d'être guère moins sage et sérieux que celles-ci, j'ai été mis d'office sur le même banc qu'elles.
Il est vrai qu'ils n'avaient pas tord, je suis un peu mécréant, mais j'ai beaucoup aimé la messe et ce père qui avait très bien parlé de ses ouailles en fin de vie.

Récemment, j'ai assisté à une belle messe à l'hôpital psychiatrique de Bassens, j'ai beaucoup aimé l'élan et la sincérité des malades.

Cure de toiles

Pour cause de fin de la période de validation de mes billets de cinéma, je me suis prescris une cure de toile à Paris. Ce fut d'abord : Un conte de noël , dans une famille il y a un amour fusionnel qui se situe entre la détestation et l'amour. Entre la mère, la soeur et le frère, c'est l'amour qui est le plus fort et ce malgré les apparences. L'histoire se passe est sur un fond de greffe de moelle pour la mère, il y a des amours annexes qui se rajoutent au récit. Magnifique description de la famille.
Valse avec Bachir, un dessin animé pour adultes, dans le sens ou il évoque tragiquement le massacre de Sabra et Chatila. Cela se passe au Liban, Bachir Gemayel, chrétien futur président du Liban, a été tué probablement par des palestiniens (à vérifier). Pour se venger les milices chrétiennes, avec le contrôle bienveillant de Tsahal (l'armée israélienne), rentrent dans le camp de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila et elles massacrent principalement des femmes, des enfants et des vieillards. Deux problèmes, au nom du dieu Chrétien on massacre, cela fait franchement décalé quand on assiste après à de gentils champs religieux dans une église pour un baptême, une communion. L'autre problème : l'armée israélienne a couvert le meurtre de personnes tuées uniquement parce qu'elles appartiennent à une religion. Cela les renvoi aux massacres de la Soah. Il y avait les nazis qui avaient en charge l'extermination systématique des juifs, (cf Le livre Les bienveillantes) et comme "témoins" tous ceux qui étaient plus où moins au courant mais qui ne réagissaient pas : l'armée allemande, les habitants des villages voisins des camps, les milices ... Ils savaient, mais ils ont laissaient faire, comme l'armée israélienne à Sabra et Chatila. C'est dur à accepter pour ces israéliens qui ne sont pas des militaires de carrière engagés dans Tsahal et encore sous le coup de la Soah .
Puis Sparrow, film chinois, comédie brut de fonderie qui se passe à Hong Kong. Des picqs pocket roulés par une jolie fille, j'ai pu partir avant la fin sans grands problèmes.
Aujourd'hui deux biographies Sagan et Tabarly. Des personnalités opposées : l'une intellectuel brillante, futile avec élégance, dépensière jusqu'à la démesure. Accro à l'héroïne, elle se situe au dessus des lois parce qu'elle ne tolère pas la contrainte.
Tabarly un officier de marine taiseux droit dans ses bottes, c'est un architecte naval créateur de bateaux de courses et quelqu'un qui n'aime pas perdre. Deux talents extraordinaires, l'une se réalise dans l'écrit, l'autre à la barre de son bateau en solitaire sur les océans.