mercredi 16 juillet 2008

La Venus de Botticelli

Une phrase : On est tous un peu vampires les uns avec les autres, non ? Je reformulerais : écouter, c’est récupérer les idées des autres.

Maman s’est blessée, probablement une chute dans sa chambre. Elle est à l’hôtel Dieu dans une unité de médecine gériatrie, ils vont la suivre pour un taux d’hémoglobine bas. Je la trouve plutôt bien.

Une journée de beau temps, je dirais une demi-journée. On peut commencer à reprendre le travail dehors. La glycine, les iris, la tonte … Le bonheur, quoi.

Je relie du Proust, Du coté de chez Swan. Il fait des phrases trop longues, c’est entendu. Et parfois difficilement compréhensible. Qu’elle idée ! Retrouver dans une femme, les traits, la silhouette d’un personnage d’une peinture de Botticelli. Avec cela la femme devient sublime. Dans tous ses gestes on voit le personnage mythique, magique du tableau. Etre amoureux de la Venus de Botticelli, d’une pianiste de Renoir, d’un nu d’Ingres. Quelle classe ! J’en fait trois mauvaises lignes, Proust en fait un livre.

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