jeudi 28 octobre 2010

Les artistes chinois et le magasin du Printemps




Ce matin, démarrage molo, je me shoote au Doliprane. J'ai attrapé une crève, je sais pas où. Le bain me fait du bien. Puis je commence à emballer toute ma vaisselle. J'avais pris du plastique
d'emballage à bulles. Et à la grâce de Dieu, on verra si il y a de la casse à l'arrivée. Le problème, il faut toujours que j'ai un pet de travers, une crainte ! C'est que j'ai droit à 23 kg de bagage en soute. On verra à l'embarquement.
Une fois tout ceci bien emballé, je vais prendre le petit déjeuner de l'Astor, il est toujours pas mal. Je mets ma grosse valise au "Luggage Room", comme cela je ne vais pas la trainer toute la journée.
J'ai prévu d'aller au Moca, (Muséum of Contemporain Arts), Il y a une expo d'artistes chinois qui réfléchissent sur les cogitations (je reformule). Il n'y a pas grand monde dans ce musée, tout le monde est à l'Expo de Shanghai, Tant mieux on peut visiter tranquille, Je trouve les œuvres d'un bon niveau, j'aurais bien aimé avoir un audio guide. J'aime bien, je suis conduit à sortir de mes histoires de Chine ancienne, de céramique. Pour essayer d'interpréter ce qu'ils veulent dire avec une belle personnalité, j'apporte mon matériel d'interprétation. Cela me fait du bien de faire fonctionner mes neurones.
Je suis content de voir des chinois qui peuvent s'exprimer en toute liberté, du moins je l'espère. On est sorti de la dictature des cents fleurs, de la révolution culturelle, je pense à des histoires d'un autre temps. Sur ce plan là aussi, la Chine s'éveille doucement.
On sortant, je tombe sur un couple de grosses mésanges qui s'activent sur petits buissons. Puis je me décide d'aller voir l'ancienne concession française, j'y vais en métro qui n'a plus de secrets pour moi. Je sors dans une station dont je vous épargne le nom, pour tomber sur le magasin du Printemps. Je suis assez déçu il est vieillot au possible, c'est même de la contre publicité à coté des magasins du Bund. Quand les Français vont-ils se sortir les doigts du cul. L'expression est un peut forte, mais c'est exactement cela. Ils étaient là parmi les premiers et ils n'ont pas sût virer en tête. Je pense à Citroën qui a fait des raids historiques Paris-Pékin à la belle époque. De nos jours, il y a quelques Citroëns dans les villes alors que les Wolskwagen constituent quasiment la moitié du parc automobile. Les Allemands, eux, ils ont réussit alors qu'ils ont eu les mêmes difficulté de pénétration du marché chinois.
Bon, j'arrête ma tirade. Si c'est cela, je pars de la concession. La nostalgie ne m'intéresse pas. Je préfère les outrances du Bund.

Je reprends le métro à la sortie à l'avenue de Nankin Est, je prends le sens opposé de là ou je dois aller. C'est la fatigue. Finalement, je retrouve l'hôtel Astor. Je voulais rejoindre, à pied, ma station de métro pour aller à l'aéroport avec ma grosse valise, finalement je craque et prends le taxi, non sans m'être renseigné sur le prix de la course : 12 yuans. Toujours prêt de ses sous !

Pour rentrer dans le métro, je dois passer avec ma grosse valise, je demande à des employés du métro de passer ma valise, sans problèmes ils me font passer par un passage "grande largeur", mais … comme cela je ne passe pas ma valise au détecteur qui se trouve à chaque entrée ! Une faille de sécurité ! Le métro est un peu long, l'aéroport de Pudong est au bout de la ligne 2.

J'ai une longue attente à l'aéroport, mais cela va je sens l'écurie.

La valise fait 20 kilos et 300 grammes. Ouf !

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