Jindenzhen - Ancien centre de poterie Ming - 17
Je me lève tôt, pour aller prendre l'avion pour Jin. J'avais réfléchi mille fois à mon planning pour y aller, j'avais même acheté deux tickets de métro à l'avance pour ne pas perdre du temps le matin !. Quand je veux passer au portillon il est refusé ! Les tickets que l'on achète sont à utiliser le jour même.. Je râle un peu, mais il faut bien que je rachète deux tickets..
N'ayant pas pu prendre de déjeuner à l'hôtel, j'espère pouvoir me rattraper à l'aéroport, mais je tombe sur les nouilles au petit déj chères aux chinois. Très poliment, je m'enfuie. Les petits dej occidentaux sont à des prix astronomiques. Je me rabats sur une bouteille de lait et fruit en bouteille qui est correcte. Avec tout cela, je me rends compte que mon avion est "boarding", il faut que j'embarque rapidement.
Dans l'avion, on nous sert pour petit déjeuner, un plat de nouille !! Je suis poursuivi. Pour me nourrir un peu, je les avale sans beaucoup de convictions..
Arrivée à Jin, un petit aéroport de province profonde, j'ai mon guide qui m'attends, il est patient l'avion a eu du retard. C'est un jeune assez volubile, mais cela va.
Il a prévu un programme que je vais arranger un peu. La visite de l'ancienne fabrique, elle est intéressante par ce qu'elle assez pédagogique. Il y a, bien sûr, des magasins de porcelaine à tous les coins. Il est fier de me dire que l'ancien "dragon kiln" four dragon, tunnel d'une dizaine de mètres, a été remis en service et sert de temps en temps. Ces fours à bois sont plus intéressants car ils donnent des résultats plus aléatoires, en particulier pour les couleurs. Les fours actuels à chaleur électrique donnent des résultats moins empiriques.
Dans des ateliers de démonstration, on nous montre les métiers de la poterie, cela ne semble pas très actifs comme atelier, mais les différentes étapes sont bien montrées. Dans les magasins, je repère les sangs de bœufs, je ne trouve pas de belles pièces jaunes, dommage. Le guide me même dans un restaurant, après avoir commandé des plats qui me semblent aptes à être ingurgités. Je suis conduit dans une pièce avec une table ronde habituellement prévue pour huit où dix personnes. Comme le guide m'a laissé seul, je me débrouille avec une armée de jeunes serveuses. Pas triste, comme je mange directement dans les plats qu'elles m'amènent, j'en choque une ! Il faut transposer peut à peut dans mon assiette ! Puis vient le choix de la boisson, j'avais demandé une bière. J'en voulais juste un verre, en entrée, comme d'habitude. Je prononce "bière" sur tous les tons … Sans résultats . Je me rabats sur du thé, boisson plus courante.. Je prononce "thé" aussi sur tous les tons. De désespoir la jeune serveuse, qui visiblement ne comprends pas, me propose une petite bouteille bleue nantie de beaucoup d'idéogrammes chinois ! Je lâche l'affaire et je retourne auprès du guide qui déjeunait à part avec le chauffeur. Il me dit que c'est un alcool fort !! Devant mon insistance, la serveuse a du penser qu'il fallait me donner quelque chose de cher et de fort
.
Après le repas, je vais chercher de l'argent liquide pour mes achats futurs. Je fais un premier retrait à un distributeur, en français, de 150 euros. Je veux en faire un deuxième et il ne marche pas (montant dépassé). Je m'adresse au personnel et je tombe sur deux personnes qui ne connaissent pas l'anglais mais qui sont bien désireuses de m'aider, après quelques temps j'arrive à faire ma transaction sur un autre distributeur.
Le guide a prévu de me faire visiter le Musée de céramiques de la ville (vieillot), comme je viens de voir celui de Shanghai qui était magnifique, je l'expédie. A l'entrée, je m'identifier et donner mon numéro de passeport. Des manières d'un autre temps.
Retour à la fabrique ou je prends un sang de bœuf, après débat, il a une belle couleur et a été fait dans le vieux four dragon de la fabrique.
Mes emplettes faites, je demande à mon guide de me ramener, en avance, à l'aéroport. Il est de taille bien provinciale ! Je dois attendre dans une sorte de restaurant puis à l'aéroport. Je peux vous garantir que les chinois sont bruyants quand ils parlent. Un jeune chinois qui a fait quelques études en France, vient me parler, si je comprends il fait un peu de commerce de poterie. Un autre, vieux cette fois, à l'aéroport me parle en anglais, mais avec le bruit, j'ai du mal à entretenir la conversation.
Ce sera bien quand je serais retourné à l'hôtel Astor.
A l'aéroport de Shanghaï j'arrive à prendre le dernier métro, ce qui m'évite un taxi dispendieux (8 yuans contre 120 yuans !). C'est qu'il compte le bougre.
Au moment de passer ma carte pour accéder au métro, mon ticket est invalide ! L'employé qui finit sa journée et n'a pas envie de se prendre la tête avec "un long nez" qui parlent un drôle de baragoin me fait passer. Évidemment à la sortie, il faut que je passe les guichets à la manière du 9-3, mais sans encombre.
En sortant dans la rue je me fais happé par une bonne dizaine de taxis et deux ou trois chinoises. Droit dans mes bottes, je retourne à pied à l'hôtel. A l'hôtel ma carte pour ouvrir ma chambre ne fonctionne pas non plus !
Les cartes magnétiques n'ont pas résisté aux appareils des agents de la sécurité aérienne.
Je peux enfin m'endormir vers une heure du matin. Ouf !
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