dimanche 27 juillet 2008

Oublier

J’ai été à la Cousinade aux Balmes. J’étais le seul représentant de Pierre, certes il y a Maman, mais on va dire qu’elle n’est plus en état. Cela m’a foutu un choc. Aussi les traces tenues d’un passé qui disparaît. A quoi peut servir de ressasser des souvenirs qui n’intéressent plus personne. Je ne parle évidemment pas des jeunes que je ne connais pas. Il faudrait pouvoir se créer un avenir si limitée soit-il, pour renvoyer le passé à ce qu’il doit être, l’évocation de souvenirs heureux que l’on va rechercher de temps en temps. A voir ces gens que j’ai connu me sont revenus des souvenirs. Venant du Maroc, j’avais le désir de m’intégrer à une famille, à un milieu …. Pour aller à cette Cousinade, il faut laisser toutes ces souvenirs au vestiaire. Prendre du recul comme on dit.
Je me rends compte que j’ai bossé pour les hôpitaux avec des réussites quand même, des échecs aussi, mais finalement j’ai bien accepté tout cela. Mes premières années en Savoie, puis à Grenoble n’ont été pas été extraordinaires et je voudrais revenir là dessus. Il faut que j’arrive à mettre tout cela dans des petites boites et que de temps en temps je le ressorte pour les voir, boite par boite, pour arriver à les faire passer à l’état de souvenirs.

J‘ai mis des silhouettes de rapaces sur les vitres qui entourent la piscine, Jean Pierre Martinod m’a assuré que cela avait un effet en aidant à visualiser le vitrage et aussi en évoquant une menace. On verra.

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