Cure de toiles
Pour cause de fin de la période de validation de mes billets de cinéma, je me suis prescris une cure de toile à Paris. Ce fut d'abord : Un conte de noël , dans une famille il y a un amour fusionnel qui se situe entre la détestation et l'amour. Entre la mère, la soeur et le frère, c'est l'amour qui est le plus fort et ce malgré les apparences. L'histoire se passe est sur un fond de greffe de moelle pour la mère, il y a des amours annexes qui se rajoutent au récit. Magnifique description de la famille.
Valse avec Bachir, un dessin animé pour adultes, dans le sens ou il évoque tragiquement le massacre de Sabra et Chatila. Cela se passe au Liban, Bachir Gemayel, chrétien futur président du Liban, a été tué probablement par des palestiniens (à vérifier). Pour se venger les milices chrétiennes, avec le contrôle bienveillant de Tsahal (l'armée israélienne), rentrent dans le camp de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila et elles massacrent principalement des femmes, des enfants et des vieillards. Deux problèmes, au nom du dieu Chrétien on massacre, cela fait franchement décalé quand on assiste après à de gentils champs religieux dans une église pour un baptême, une communion. L'autre problème : l'armée israélienne a couvert le meurtre de personnes tuées uniquement parce qu'elles appartiennent à une religion. Cela les renvoi aux massacres de la Soah. Il y avait les nazis qui avaient en charge l'extermination systématique des juifs, (cf Le livre Les bienveillantes) et comme "témoins" tous ceux qui étaient plus où moins au courant mais qui ne réagissaient pas : l'armée allemande, les habitants des villages voisins des camps, les milices ... Ils savaient, mais ils ont laissaient faire, comme l'armée israélienne à Sabra et Chatila. C'est dur à accepter pour ces israéliens qui ne sont pas des militaires de carrière engagés dans Tsahal et encore sous le coup de la Soah .
Puis Sparrow, film chinois, comédie brut de fonderie qui se passe à Hong Kong. Des picqs pocket roulés par une jolie fille, j'ai pu partir avant la fin sans grands problèmes.
Aujourd'hui deux biographies Sagan et Tabarly. Des personnalités opposées : l'une intellectuel brillante, futile avec élégance, dépensière jusqu'à la démesure. Accro à l'héroïne, elle se situe au dessus des lois parce qu'elle ne tolère pas la contrainte.
Tabarly un officier de marine taiseux droit dans ses bottes, c'est un architecte naval créateur de bateaux de courses et quelqu'un qui n'aime pas perdre. Deux talents extraordinaires, l'une se réalise dans l'écrit, l'autre à la barre de son bateau en solitaire sur les océans.
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