samedi 26 septembre 2009

Va donc te "culturer"

Fé m'a dit : Papa, il faut que tu te "cultures" un peu ! Va voir ce Tram-taxi !
En père obéissant, j'y suis allé.

Le principe consiste à amener les participants sur des lieux de l'Ile de France ou il y a de la création en cours de réalisation. On parle de performances. Aller là ou l'art se fait, se "performe".

Au Jeu de Paume, premier des trois lieux que nous devons visiter.
Martin Parr, photographe documentaire. Un collectionneur né.
Il regroupe des objets tombés en obsolescence après la chute des personnes ou des symboles qu'ils représentaient : Thatcher, Mao, CCCP pour la Russie soviétique, Sadam Hussein ... Ce sont des assiettes, des réveils, des fusées en plastique bien kitch. Il photographie les riches dans les lieux où ils se prélassent, des salles de loto, des troupeaux de touristes dans leur exploration du monde entier, des lieux usuels de la consommation.
La performance, c'était un orchestre roumain de cuivres "désaccordés" à la recherche d'un hymne national, de leur pays pour la circonstance. Avec l'hymne à la joie, "Europe oblige", dans ce flot de sons.

Le deuxième lieu : C'est Ruel Malmaison. La performance, c'est cinq modèles qui posent nus dans une sorte de chorégraphie. Leurs poses changent au rythme d'un gong. Une cinquantaine de dessinateurs essaie de les saisir. Et nous sommes autorisés à entrer dans la salle pour observer cet évennement. J'ai fait des essais de croquis de nus, c'était l'occasion ou jamais. Je ne saurais jamais faire un croquis. Trop contraignant, manque de capacité à dessiner, saisir le volume. Une femme devient un homme sous mon crayon ! Mais, quasi décomplexé, par rapport à ces piètres capacités, j'ai commencé à essayer de rechercher la ressemblance. N'y arrivant pas, j'ai tenté une sorte d'abstraction cubiste (ben voyons). Pour finir j'ai fait des gribouillis ! Finalement un bon moment de détente.

Troisième lieu : A Vitry : Pierre Cochin, peintre abstrait, fait des nuits intenses. On y voit la violence du geste, le hasard, les taches, les éclaboussures qui forment des harmonies sauvages. Ce sont des plaisirs jubilatoires (je reprends un texte de Cochin).

La performance, des musiques concrètes apprivoisées. Je veux dire que la stridence et la dureté des sons se sont calmés vers la fin ou peut-être me suis-je habitué.
Puis des flots d'images de films cultes : du kung fu, des musicals sortis de leur histoire. Du son trépidant, avec beaucoup de rythme. L'enchainement des images ont de la force, du sens. Au passage, j'essaie de retrouver l'acteur, l'extrait de film. En bandeau déroulant en bas des images les noms de 343 "salopes", manifeste de femmes qui ont le courage de dire "Je me suis fait avorter". Manifeste paru dans le Nouvel Observateur n°334 du 5 avril 1971.

Deux petits cadeaux

Je vais voir ma mère quand je suis en Savoie. Elle décline doucement, parfois il est difficile de lui arracher un mot, d'autre fois il est difficile de l'interrompre. C'est alors un flot de phrases dont la structure se tient mais qui n'ont pas trop de sens. Avec au détour d'une phrase un mot recherché. C'est ainsi qu'elle m'a fait cadeau de "délicatement" et de "bleu nuit".
Merci ma mère. Elle apprécie bien un carré de chocolat.

Pour la salle de bain du bas. J'ai encore une petite idée de peinture pour la porte coulissante que je trouve trop bleue. Que diriez-vous de deux petits triangles "blanc siennois" ?
Autrement j'ai un contact avec un groupe immobilier (petit) pour y démarrer une activité de défiscalisation. Cela me plait bien.

Pour Alfortville, j'ai reçu un appel d'un lieutenant de police qui a une enquête à mener sur un Bensimon pour une mystérieuse "mise en danger de la vie d'autrui". Je vais essayer de récupérer des infos utiles pour accélérer l'expulsion de ces personnes, pour le moins, indélicates.
Je suis passé au commissariat d'Alfortville, en fait il s'agit de tirs de carabine à plomb sur l'immeuble d'en face. Peut être pas le style de mes zozos.
Dernière chose j'ai commencé, avec l'aide précieuse de Hughes Fontaine, à faire des tests sous pression des réseaux de départ et d'arrivée d'eau de cette maudite piscine. Affaire à suivre.

Dans l'ensemble plutôt des bonnes nouvelles.

samedi 12 septembre 2009

Elly l'iranienne et le Ministre "blagueur"

Elly

J'ai été voir un film iranien "A propos d'Elly". Un groupe de jeunes iraniens va passer un week-end en bord de mer. Ils se situent dans un tranche plutôt aisée mais sans plus. Le dialogue est alerte, voir drôle. La connivence est très forte. Les femmes portent un foulard mais (pourquoi mais ?) sont très belles. Le week-end s'annonce parfait. Ils s'installent dans une villa en bord de mer. L'une des femmes "organisatrice" voudrait arranger une rencontre entre une jeune femme qui n'est pas mariée et un jeune iranien qui travaille en Allemagne et qui est divorcé. Le groupe d'amis ne connaît pas la femme, mais il l'accepte. Le début du film est très agréable, proche des films du genre que l'on fait en France. Avec des scènes intimes, des réparties amusantes, des jolis visages de femmes orientales, des blagues sur le mariage annoncé. Un film agréable, juste transposé dans un pays lointain. Puis il y a une noyade d'un enfant dans les vagues, il est sauvé de justesse. Et l'on s'aperçoit de la disparition d'Elly. Est-elle noyée, est-elle retournée à Téhéran comme elle en avait le projet ? Le groupe explose, se déchire. La complexité des relations homme-femme en Iran, pays islamique, rend les choses bien compliquées pour un œil occidental. Un beau film.

La bourde de Brice Hortefeux.

Elle passe sur toutes les chaines. J'ai été élevé au Maroc, dans un pays ou on pratiquait volontiers des blagues racistes sur les autres communautés musulmanes ou juives. Elles ne devaient être en reste. Il m'arrive de pratiquer des blagues racistes, avec l'âge j'essaye de me limiter. D'accord, c'est nul et je ne suis pas Ministre de l'Intérieur et des Cultes. Entendant Guy Bedos, encore un pied noir, j'ai été gêné par certaines de ses blagues que je trouvais raciste. Mais nous avons affaire à un humoriste de gauche, il peut tout dire, tout le monde est beat et je devais me tromper. La blague d'Hortefeux était plutôt nulle. Les partis, s'alignent, selon leur camp pour ou contre.
Pour moi, il n'y a pas de quoi à fouetter un chat, juste perdre son temps. Si on mettait des micros chez les journalistes, je suis que l'on récupérerait "off" de belles "blagues". Mais ils s'érigent en censeurs. Il y a mieux à faire. Je suis content les deux journalistes Domenach et Zemour de "Ca se dispute" sur I Télé sont d'accord avec moi.
Conclusion : Les hommes politiques devraient se mettre en tête que le "off" n'existe et qu'il faut être, tout le temps, politiquement correcte. C'est dans les prérequis.

vendredi 11 septembre 2009

Des nouvelles plutôt bonnes

Je repars vers Paris, j'ai des motifs d'être content. 

D' abord avec ma mère : je suis allé la voir, la conversation était plutôt limitée et pour parler vrai, comme le disait Roccard a une certaine époque, j'étais ailleurs dans un Tetris et Maman bien endormie. A un moment j'ouvre la boite des biscuits et des chocolats et lui propose un carré. Et là elle se réveille et dit :  Comme c'est bien ! Je vais me redresser et je vais le manger ! Une belle phrase pour quelqu'un qui la plupart du temps à l'Ouest. Elle a prit son chocolat avec délices. Bien content de l' avoir ramené dans un monde plus réél pendant quelques temps.

Pour la piscine de Pégy, elle n'est pas bien belle avec sa couleur verdâtre. Mais j'ai un bon plan pour trouver la fuite. Je pense que c'est dans les réseaux d'arrivée et de départ de l'eau. Le liner devrait être correcte. J'ai retrouvé les photos prises lors de la construction de la piscine en 2001, je crois bien. Cela m'a permit de mieux fixer les choses. Évidemment c'est à ce moment que l'on se rend compte qu'il manque tel ou tel angle de prise de vue pour être plus complet. J'ai trouvé quelqu'un pour tester ses réseaux sous pression et quelqu'un pour percer la dalle de béton si nécessaire. Donc je suis plus serin.

Pour la location de Péchabou, une bonne nouvelle, le locataire prend un mois de plus, 
cela me permet de booster un peu plus l'agence qui les loue.

Pour Alfortville, l'injection d'expulsion est en cours, cela va mettre du temps. Il me faut de la patience.
Pour ma recherche d'activité, je vais prendre des contacts la semaine prochaine avec des agences proches. On verra bien. 

La salle de bain du bas est prête. J'ai passé la dernière couche en inststant sur le blanc Siennois ! Un beau blanc de teinte Ivoire.
On peut le dire les murs en ont vus de toutes les couleurs.
Cette fois-ci ce sont les bonnes ! Reste qu'a attendre le cuisiniste ! 

On peut dire que (presque) tout va bien.
Juste un point négatif, je n'ai pas trouvé de glace Caramel au beurre salé dans le Leader Price ou je vais. Comme Jean Pierre Coffe !

jeudi 3 septembre 2009

Une vigne vierge qui fait de l'équilibre dans la cour

Le 2 septembre, c'est mon anniversaire 65 ans, merde fait …. Ça commence à faire beaucoup. Passons à autre chose. En ce moment je m'emmerde un peu, je deviens expert en Tetris et Spider Solitaire, et je bats des records …. Je passe une partie de mon temps à regarder pousser la vigne vierge qui est dans la cour. Elle commence à passer sur la deuxième fenêtre de la cour. Elle pousse très vite ….

Un film nouveau : Non, ma fille tu n'irais pas danser …
Sur une fratrie finalement unie, une mère (Marie Christine Barrault, fille d'un immense couple d'acteur de théâtre, ils ont dirigé l'Odéon) plutôt dirigiste étouffante, une ainée débordée (Chiara Mastroianni ), en plein divorce et gérant pas facilement ses deux enfants. Elle s'enfonce gentiment dans une déprime, elle n'a pas le mode d'emploi de la vie. Tout cela dit par petites touches ….
J'ai voulu aller le voir une seconde fois. La première fois, je me pose des questions sur ce qui va se passer, comment ils ont choisi de faire avancer l'histoire que va faire la mère, la sœur, comment va évoluer une relation … Cela m'empêche de bien analyser l'instant, les émotions vécues, ressenties, le jeu des comédiens pour les faire passer.

Donc j'y suis retourné le lendemain et j'ai profité pleinement du film de sa richesse, da la finesse des relations entre les frères et sœurs. Un dialogue très ciselé : Avec de l'humour : "Sois sympa, sois négatif pour une fois ! (Marina Fois)", les remarques de la mère qui tuent : " Lena (Chiara) est une grande diseuse et une petite faiseuse !" Cela tue surtout lorsque le fils de Lena les entend. Ce fils qui comprend qu'il doit aider sa mère à la dérive, mais elle, en totale perte de confiance, trop sensible part ailleurs, va passer la soirée avec un jeune sans vouloir conclure.