Un léopard sur le garrot
J'ai fini par accrocher mon arme de jet favorite sur le mur de l'entrée à Coquillière et j'ai planté deux asparagus dans les jardinières de la cour. On atteint le top.
Après "Be happy", j'ai enchainé sur "Le premier jour du reste de ma vie" un film avec Gamblin et Zabou Breitman. Cinq jours dans la vie d'une famille : Le père, la mère deux frères ainés et une petite dernière. Les cinq jours comment à partir de 1988 jusqu'en 2000. Beaucoup de flash-back. Il y a des crises, des moments d'amour, de tendresse. Un film français bien classique, des scènes bien menées. Sur la base de conflits générationnelles. Les acteurs jouent justes …. Gamblin est bien en chauffeur de taxi .. et Breitmann en mère juive aussi.
J'ai terminé un livre de Jean Christophe Ruffin. Le titre du livre est : Un léopard sur le garrot, tiré d'un poème de Léopold Sédar Senghor. Cet écrivain qui a sortit l'Abyssin, un livre que j'ai beaucoup aimé qui se passe en Erythrée il y a trois siècles. Il faudra que je le relise. Le livre que je viens de lire sont les chroniques d'un médecin. Les débuts ne m'ont pas trop plu. Un grand père médecin autoritaire qui est un exemple. Des études de médecine. J'ai commencé à apprécier le livre quand le narrateur commence à parler de son engagement dans l'humanitaire. On voit ses débuts à "Médecins Sans Frontières" avec des luttes de pouvoirs bien décrites. Ruffin a le bon goût, de ce que j'ai compris de sa personnalité, de ne pas être un homme de pouvoir. On voit ses passages au gouvernement où à l'AP-HP. Il faut bien comprendre qu'avec son air de touche à tout, il est doué, il réussit à rédiger des thèses à Sciences PO, pour la faculté de Médecine. Il commence, bien que médecin et n'étant pas de ce fait du sérail, à devenir écrivain. Un médecin qui devient écrivain est marginalisé, mais cela lui convient plutôt.
Il y en a qui ont des neurones en trop et beaucoup de facilités ! C'est injuste.
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