vendredi 15 août 2008

Ma petite madelaine de Proust

J’ai été faire des courses à Chambéry après être passé voir Grand-mère. En passant en voiture vers le centre de la ville, j’ai remarqué une jeune fille qui était jolie, bien faite. J’aurais voulu discuter avec elle au Café Folliet, comme si j’avais le même âge qu’elle. Je me suis dis que cela devenait un brin pathétique si je me mettais à vouloir, à mon âge, faire la ‘’sortie du lycée ‘’.

En fait je me suis rendu compte que je me transportais dans la période de mes 16-18 ans où fraichement débarqué d’Afrique du Nord, je découvrais la France et une nouvelle vie. Depuis le temps, il reste sur certains lieux particuliers de Chambéry, ce parfum de liberté, d’espoirs, d’interrogations aussi sur la vie à venir. Il faut dire que j’en voyais quelques possibilités et pas vraiment les difficultés. Cette sensation ne s’appuie pas sur une logique très forte, mon existence s’étant déroulée, bien souvent, en dehors de la ville. C’est juste le sentiment de cette époque qui me revient intact. Ma petite madelaine de Proust, pour en savoir plus voir : Du coté de chez Swann.

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