mercredi 11 février 2009

de Ricky à Séraphine ....

Ricky le film. J'avais un peu de crainte du monstrueux, mais de ce coté les choses se sont bien passées. Les montages d'ailes de poulet sur le dos de Ricky ne sont pas trop gores.
Ce sont les enfants Ricky et surtout la petite fille, sa demi-soeur, qui sont les meilleurs. Les adultes sont pris dans leurs frustrations, leur désir de s'échapper vers le merveilleux, leurs calculs. Les enfants ont une belle spontanéité. Même Ricky, il a compris, il part loin de ce monde pas fait pour lui.

L'après-midi, j'ai été voir l'avant garde russe au Musée Maillol : le cubisme, l'abstrait … vu par des artistes pendant les temps des Soviets. Beaucoup de fraicheur par rapport à ce que notre œil occidental qui a traîné dans toutes les expositions a pu voir.
Il y avait Maillol, bien sur, mais ces statues étaient males mises en valeur dans des salles petites, par contre en revenant par la rue du bac, j'ai vu celles exposées en plein air au Caroussel du Louvre, elles étaient bien mieux.
Au dernier étage, il y avait des toiles de Séraphine de Senlis, peintre naïf dont on vient de faire un film avec Yolande Moreau. Il y avait une forte expression, mais on pouvait sentir l'enfermement qui la conduira à l'asile.

Je me bats avec mon portable pour en extraire quelques photos du musée (Bluetooth, USB, e-mail rien n'y fait … )

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