dimanche 4 janvier 2009

Une ballade au Louvre

Ce matin le premier dimanche du mois l'entrée du Louvre est gratuite. Donc à neuf heures, je me présente à la Porte des Lions, où il n'y a personne, c'est l'autre entrée du musée qui est dans l'aile de Flore. Peu connue, elle est peu usitée. Dans cette partie du musée il y a de la peinture espagnole avec Goya et les arts primitifs. Je me demande ce que font ces derniers ici plutôt qu'au Quai Branly. Les conservateurs ont parfois du mal à établir la cohérence thématique de leurs salles. J'ai trouvé des Renoir perdus dans les peintures françaises de la cour Carrée. La peinture italienne est aussi un peu partout. Mais revenons à l'art primitif, j'ai retrouvé, dans la section africaine, une vache sacré extraordinaire d'abstraction, un porc épic dont les piquants sont faits de clous. Pour l'Amérique du Sud, de beaux masques mayas, une pierre sombre sculptée figurant un serpent, à plumes, lové, un "collier" de pierre polie du peuple indien TaÏno.

Je repars vers la Grande Galerie, je ne m'attarde que sur un Caravage, lumineux, "La diseuse de bonne aventure", on y voit une bohémienne en train de subtiliser la bague du jeune noble a qui elle promet la fortune et la gloire qu'il espère. Je passe rapidement par la salle de la Joconde qui a toujours beaucoup de succès pour atteindre les salles où sont accrochés les Delacroix, David, Géricault et autres peintres officiels de l'Empire. Les rouge et ors de "La mort de Sardanapale" m'attirent l'œil. Dans un petit "recoin" la rencontre entre Delacroix et Picasso sur les femmes d'Alger. Quelques beaux nus d'Ingres, avant la Victoire de Samothrace, chef d'œuvre d'équilibre en haut de l'escalier.

Je continue vers la cour Carrée en passant rapidement sur les antiquités égyptiennes. Je grimpe à l'étage supérieur pour les peintures françaises. Je remarque des toiles d'Ingres, Fragonard, Watteau en remontant du coté de la rue de Rivoli je parviens au secteur des peintres du Nord. Une impressionnante salle des Rubens, une vingtaine de grandes toiles, commande de Catherine de Médicis, pour le Palais du Luxembourg, quelques Rembrandt. Je m'arrête devant un vase, somptueuse composition florale. Un thème souvent repris par Fragonard, Watteau.
Retournant vers le rez de chaussée je passe par les salles assyriennes avec leurs dramatiques et cruels taureaux ailés.

Je voulais passer voir la Venus de Milo pour vérifier quelle était toujours là et son influence sur les groupes de japonais, mais j'étais trop éloigné. Ce sera pour le prochain premier dimanche du mois.

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