Retour à la Résidence de la Roseraie à l'Hay ...
J'ai du aller à L'Hay les Saules à l'allée des Saules pour écouter les doléances de ma locataire. Je suis passé par Bourg la Reine, cela m'a donné l'occasion de refaire le chemin que je faisais à pied pour aller de la gare RER à l'appartement. C'est un retour vers le passé, pas trop nostalgique.
Ils m'ont changé l'accès aux quais RER, en mieux en mieux. Tout d'abord, il y a un beau séquoia qui pousse près de l'église de Bourg la Reine. Il est un peu plus penché vers une maison proche. Puis une maison de retraite, un détour vers un jardin public ou il y a un petit séquoia rabougri qui a souffert et qui se remet peu à peu, il n'a pas une belle forme élancée, cela viendra peut être.
J'entre dans un stade par lequel je passais pour "raccourcir" le trajet, mais la barrière est fermée. Je dois faire demi tour, je passe devant une boulangerie qui était bonne à l'époque, j'y prendrais un croissant au retour. Je passe devant un petit club de tennis en terre battue, avec un petit mur sur lequel on peut exercer ses coups. J'en ai beaucoup fait quand j'étais jeune, particulièrement sur un mur de pelote basque à Fés. Mais c'est bien loin cela. Un petit escalier, je retrouve une suite de maisons dans une impasse, sur la droite une maison inachevée, son jardin était un vrai bordel, c'est le seul terme suffisamment exact pour qualifier un tas de ferrailles hétéroclites, rouillées qui remontent à la seconde guerre mondiale. C'était aussi le royaume des chats, jusqu'au moment un voisin irascible a mis un poisson efficace dans la rue. Après avoir tourné à droite, je passe devant deux belles pivoines en arbre aux fleuves mauves et blanches qui sont magnifiques au printemps. Je me souviens que je voyais le propriétaire de la maison dans son petit jardin. Il était bien vieux, se déplaçait lentement. Je me disais qu'il fallait que je m'arrête pour le féliciter de ses pivoines dont j'étais envieux. Toujours pressé d'aller à l'hôpital (mais pourquoi donc ?), je n'ai pas pris le temps de m'arrêter, il devenait de plus en plus vieux. Puis un jour, je ne l'ai plus vu, il a du aller en maison de retraite, loin de ses pivoines. At-il eu une fin heureuse ? Un couple avec des enfants a pris sa place, cela n'avait plus de sens de parler des pivoines à quelqu'un qui ne les avait pas planté.
Je traverse la route qui fait la limite entre Bourg la Reine et l'Hay les Roses, puis je remonte par le passage d'Orléans. Je reconnais une haie de bambou dont les racines soulevaient le goudron, puis il y a une glycine qui enserre la barrière en béton d'une villa, j'atteins la rue du 8 mai 1945 avec l'école où j'allais voter, pour finir j'arrive à la résidence de la Roseraie par le bas. Rien n'a changé
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