dimanche 2 mars 2008

Atelier des Amis du 29 février

Le Musée de Jeannine :

Le principe une personne amène trois représentations d’œuvres : deux qu’elle aime et une qu’elle aime moins. L’idée de Pierre Ricco est que le groupe soit sauvage devant ces œuvres, c'est-à-dire qu’il réagisse comme devant des oeuvres qu’il ne connaîtrait pas. Il faut se préparer à être surpris, laissé tomber ce que l'on sait pour faire parler ce que l'on ressent. Il ne veut pas que l’on soit expert, juste sauvage. Le groupe réagit et ses propos doivent nourrir la personne qui a choisit les œuvres, lui apporter de nouveaux axes de réflexion où faire écho à ses propres pensées.
Les deux œuvres choisies étaient : une statue de Kandisky et Guernica, composition d’une extrême importance dans l'œuvre de Picasso que tout le monde connaît. Il a été dur au groupe d’avoir un regard neuf dessus. Cela a faillit faire louper le travail. J’ai préféré le Kandinsky, plus simple à décrypter. Il m’a semblé être un Atlas, d’autres y on vu un danseur, d’autres un couple. C’est curieux cette diversité des analyses spontanées. L'idée du danseur m'a bien plu. Le Guernica très construit demanderait une longue analyse pour en découvrir toutes les correspondances. J'ai entendu que c’est une œuvre déstructurée, que le cri de la femme de droite qui lève les bras au ciel n'est pas entendu, qu'il y avait du signifiant dans les langues des personnages, on voit un taureau qui fait face. Quelle attitude devant la souffrance ? Y avait-il de l'espérance dans ce tableau ? Pour moi, je me suis demandé si c'était une œuvre de résignation, de témoignage devant un énième massacre que l'homme sait si bien faire où un cri de révolte. C'est la seconde évidemment. Pour la troisième œuvre, une sorte de Piéta, qui ne plaisait pas, on a parlé de morbidité. Pourtant le regard entre ''l'enfant et la mère'' était intense et donnait du sens.
La restitution de Jeannine n’était pas vraiment intéressante, elle avait un discours convenu. Pas vraiment de spontanéité.

Le mystère Picasso filmé par Clouzot ..

On le voit commencer sur sa toile et nous mener pas des voies détournées ou il l’entend …
On le voit travailler une partie de la toile, un chapiteau, une scène de plage, puis tout effacer. Il introduit un couple dont il change les proportions, les positions. On le voit faire une chèvre avec des couleurs riches, de l’expression, de nombreuses fois il la change, il la remanie quasi complètement. Juste les cornes, la silhouette du crâne restent. On a souvent envie de dire : ‘’Arrêtez ! Le tableau est magnifique ! On le prend ‘’. Je n’ose pas dire on l’achète vu le prix. Mais il continue de remanier sa peinture pour la mener ou il le veut.
Il a dit que son tableau est finit quand il ne peut plus y ‘’entrer ‘’.

Notes de Pierre Ricco sur l'art contemporain.. (à venir)

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